Restauration de la Valencize à Chavanay

Restauration de la Valencize à Chavanay

La Valencize subit des montées d’eaux brusques lors des fortes précipitations, liées notamment à l’apport important d’eaux pluviales.

Dans la traversée de Chavanay, du pont du bassin de joute au pont de la RD 1086, la rivière est cloisonnée entre des murs ou des berges abruptes.
Les vitesses d’écoulement augmentent, et au fil du temps, le fond de la rivière et les berges s’érodent et s’enfoncent.

Ce phénomène a pour conséquence de sous-caver les berges, les murs… et de mettre à jour les canalisations qui traversent le cours d’eau.

Avant travaux
Avant travaux

Les travaux réalisés avaient pour objectifs de :
– Limiter le phénomène d’incision du fond du lit.
– Protéger les berges, les murs et les canalisations.
– Recréer une végétation rivulaire saine et stable.
– Diversifier les écoulements.

Réalisation de la pêche de sauvegarde

Avant la réalisation des travaux et pour pouvoir travailler en assec, une pêche électrique de sauvegarde des poissons a été réalisée par la Fédération de Pêche de la Loire juste avant les travaux.
Les poissons capturés ont été remis dans le cours d’eau un peu plus en amont. Ainsi, ils pourront recoloniser le site après les travaux.

Afin de stabiliser le fond du lit de la rivière, des seuils en blocs non liaisonnés ont été mis en place en travers de la rivière. Au total 5 seuils ont été réalisés sur un linéaire de 95 mètres.
Ces seuils n’ont pas d’influence sur les écoulements d’eau et sont quasiment invisibles.

Réalisation des seuils de calage

Ils constituent un point dur dans le fond de la rivière qui limite le phénomène d’érosion et d’enfoncement du lit.

Les berges ont également été retravaillées, notamment la rive gauche. Les travaux ont consisté à éliminer le plus possible de rhizomes de renouée du Japon, une plante envahissante non adaptée aux berges.
Puis la berge a été profilée, en prenant en compte les contraintes d’encaissement du lit. Enfin, la berge a été végétalisée par des essences adaptées au maintien des berges telles que fusains, cornouillers sanguins, saules nains…

Cette végétation, que l’on appelle ripisylve, servira à terme de maintien des berges et luttera contre l’érosion et évitera également un réchauffement des eaux en été.

Après les travaux

 

Leave a Reply

Your email address will not be published.